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Et si vous vous mettiez à l’escalade ?

L’escalade, aussi appelée grimpe (et anciennement varappe), est à la fois une activité de loisir et un sport complet. Elle consiste à progresser le long d’une paroi naturelle ou artificielle afin d’atteindre le sommet par un itinéraire défini, appelé voie.

Les terrains d’escalade sont très variés : ils vont des blocs de faible hauteur aux murs d’escalade en salle, jusqu’aux falaises de plusieurs centaines de mètres. La personne qui pratique ce sport est appelée un grimpeur.

Au-delà de l’aspect technique, l’escalade permet de développer de nombreuses qualités physiques et mentales : la force musculaire, la souplesse, l’endurance, l’équilibre et la coordination. Ce sport sollicite particulièrement les muscles des bras, du tronc et des jambes, tout en exigeant concentration, précision et planification dans chaque mouvement.

Dans cet article, nous verrons les principaux types d’escalade et les différentes pratiques associées, les bienfaits de l’escalade, les endroits où la pratiquer, ainsi que l’équipement et les aspects liés à la nutrition quand on pratique cette activité.

Quels sont les différents types d’escalade ?

Cette pratique verticale se décline en plusieurs disciplines distinctes, chacune offrant ses propres défis et sensations. L’escalade de bloc constitue l’une des formes les plus accessibles : pratiquée sur des parois de faible hauteur (moins de 5 mètres), elle ne nécessite ni corde ni baudrier, la sécurité étant assurée par des tapis de réception.

L’escalade de voie représente la forme la plus classique, où le grimpeur évolue sur des parois plus hautes en étant assuré par une corde. On y distingue l’escalade sportive, pratiquée sur des voies équipées de points d’ancrage fixes, et l’escalade traditionnelle où le grimpeur place lui-même ses protections.

Jeune femme descendant une voie dans une salle d'escalade

L’escalade de vitesse transforme l’ascension en course contre la montre sur une voie standardisée. Chaque discipline mobilise des qualités spécifiques et peut se pratiquer aussi bien en salle d’escalade qu’en milieu naturel, sur différents types de roches.

Voyons les caractéristiques de chacun de ces types d’escalade.

L’escalade libre

Aussi appelée parfois escalade à mains nues, l’escalade libre regroupe toutes les formes de grimpe où la progression s’effectue uniquement grâce aux capacités physiques du grimpeur et aux prises naturelles du rocher.

Le matériel (corde, baudrier, dégaines, etc.) n’a ici qu’un rôle de sécurité en cas de chute et non d’aide à la montée. Seuls les chaussons d’escalade et la magnésie (poudre de magnésium qui permet de garder les mains sèches pour bien tenir les prises et ne pas glisser) sont utilisés pour améliorer l’adhérence.

L’escalade artificielle

Dans cette forme de pratique, la corde et le matériel sont indispensables à la progression. Le grimpeur se hisse en tirant sur des ancrages (pitons (point d’assurage métallique que l’on enfonce dans une fissure à coups de marteau), spits (plaquette en acier que l’on fixe pour pouvoir assurer la progression des grimpeurs), crochets, coinceurs (point d’assurage et/ou de progression en métal que l’on place dans les fissures)…) et en utilisant des étriers fixés à ces points d’appui. Ce type d’escalade, plus technique, est souvent utilisé sur des parois très difficiles ou dans des conditions où la progression libre est impossible.

Les principales formes de pratique

Selon le terrain, le type d’équipement et la méthode d’ascension, on distingue plusieurs disciplines de l’escalade.

L’escalade sportive

L’escalade sportive se pratique sur des voies entièrement équipées, avec des points d’ancrage permanents (spits ou broches scellées) placés le long du parcours. Apparue dans les années 1980, elle est aujourd’hui la forme la plus courante et la plus sécurisée de la discipline.
Le grimpeur y progresse en mousquetonnant sa corde au fur et à mesure de son ascension. C’est aussi la forme d’escalade utilisée lors des compétitions de difficulté.

L’escalade traditionnelle (trad)

L’escalade traditionnelle, ou trad, se pratique sur des voies peu ou pas équipées. Le grimpeur place lui-même ses protections amovibles (coinceurs, sangles, etc.) dans les fissures ou autour d’éléments naturels du rocher.

Cette approche, appelée aussi « escalade propre », cherche à préserver l’intégrité de la paroi en évitant les ancrages permanents.

En France, elle est surtout pratiquée en montagne ou sur des terrains d’aventure répertoriés par la Fédération française de la montagne et de l’escalade (FFME). À l’étranger, notamment au Royaume-Uni, en République tchèque ou aux États-Unis, cette pratique reste majoritaire, même sur des falaises de faible hauteur.

Le bloc

Le bloc se pratique sans corde ni baudrier, sur des murs ou rochers de faible hauteur. Le grimpeur évolue au-dessus de tapis de réception (crash pads), et un partenaire peut assurer une parade pour orienter sa chute.

Née à la fin du XIXᵉ siècle comme un exercice d’entraînement pour les alpinistes, cette discipline est aujourd’hui un sport à part entière avec ses propres compétitions. Au-delà du jeu et du défi, le bloc recherche souvent le mouvement parfait : une séquence courte, esthétique et technique permettant de résoudre un « problème » d’escalade.

Jeune homme faisant du bloc dans une salle d'escalade

Quels sont les bienfaits de l’escalade ?

On l’a déjà dit : depuis quelques années, l’escalade connaît un véritable essor et séduit de plus en plus d’adeptes. Et ce n’est pas étonnant ! En effet, la grimpe est un sport complet qui procure de nombreux bienfaits, tant sur le plan physique que mental. Voyons lesquels !

Renforcement musculaire et stimulation du métabolisme

L’escalade sollicite l’ensemble du corps. Les bras, les épaules et les cuisses sont fortement mis à contribution, tout comme les abdominaux et les fessiers, constamment engagés pour maintenir la stabilité. En une heure de grimpe, on peut brûler entre 500 et 800 calories en moyenne. Ce sport développe ainsi la force, l’endurance et favorise un métabolisme plus actif.

Souplesse, équilibre et coordination

Pour progresser sur le mur, le grimpeur doit faire preuve de mobilité et de souplesse. Ces qualités, renforcées par la pratique, améliorent également les gestes du quotidien.

L’équilibre est un autre pilier de l’escalade : le corps étant souvent en position instable, il doit sans cesse s’ajuster grâce au gainage. Cette instabilité développe la proprioception (c’est-à-dire la perception, consciente ou non, de la position des différentes parties du corps, qui se fait sans recours à la vision), la coordination et l’agilité. Les mouvements asymétriques nécessaires à la progression verticale stimulent aussi le cerveau, qui apprend à mieux synchroniser les gestes.

Bien-être mental et stimulation cognitive

L’escalade combine effort physique et réflexion. Chaque voie est un problème à résoudre, nécessitant observation, anticipation et prise de décision. Cette dimension stratégique développe la concentration et la vivacité d’esprit.

Jeunes femmes échangeant sur la meilleure manière de monter une voie dans une salle d'escalade

Par ailleurs, la pratique de l’escalade favorise la détente et la libération d’endorphines, contribuant à réduire le stress et à améliorer l’humeur. C’est un sport idéal pour se vider la tête tout en entretenant son corps.

Les muscles sollicités en escalade

Discipline exigeante et complète, l’escalade fait travailler l’ensemble des groupes musculaires :

  • Bras et avant-bras : essentiels pour la force de préhension, ils permettent de saisir et maintenir les prises sur la durée.
  • Doigts et mains : très sollicités, ils assurent la précision et la puissance nécessaires pour tenir, parfois, de minuscules prises.
  • Dos et épaules (trapèzes, rhomboïdes, deltoïdes, coiffe des rotateurs) : ils stabilisent le haut du corps et participent à la traction vers le haut.
  • Jambes (quadriceps, ischio-jambiers, mollets) : elles assurent la poussée et la stabilité à chaque mouvement.
  • Hanches et fessiers : ils aident à conserver l’équilibre et à générer la puissance nécessaire à la montée.
  • Abdominaux et muscles du tronc : le gainage est permanent pour maintenir la posture, ajuster le centre de gravité et transmettre la force entre le haut et le bas du corps.

À partir de quel âge un enfant peut-il commencer l’escalade ?

Les enfants peuvent débuter l’escalade dès 3 ans dans un cadre adapté et sécurisé. À cet âge, l’approche reste purement ludique avec des parcours courts sur des structures spécialement conçues pour leur morphologie. Les salles d’escalade proposent généralement des initiations à l’escalade pour les tout-petits avec un encadrement renforcé.

L’apprentissage des techniques de sécurité, du matériel d’escalade et des nœuds commence véritablement vers 6 ans. Les enfants développent alors progressivement leur autonomie sur le mur d’escalade. Chaque enfant évoluant à son rythme, l’observation de sa maturité motrice et de son intérêt reste primordiale.

Enfant faisant de l'escalade en salle sur un mur coloré

Pour les adultes souhaitant découvrir cette discipline, aucune limite d’âge n’existe. Débuter à 40 ou 50 ans reste parfaitement envisageable avec une progression adaptée et un encadrement professionnel approprié.

Où pratiquer l’escalade en France ?

Dans des salles partout en France avec des blocs, des murs et des voies

L’escalade est une pratique sportive en vogue. Conséquence : les salles d’escalade se multiplient dans toutes les grandes villes françaises. De nombreuses villes disposent ainsi d’installations de qualité avec des espaces dédiés aux différents niveaux de difficulté des voies.

Une salle, c’est l’endroit idéal pour démarrer l’escalade, en ayant accès à des blocs et des voies plus longues, ainsi qu’à des conseils de professionnels. Les salles sont aussi intéressantes si l’on pratique seul l’escalade (car, classiquement, il y a un grimpeur, et un assureur).

Pour le faire en solo et en sécurité

Des salles proposent de faire de l’escalade en solo auto-assuré avec un dispositif qui est une corde qui pend tout le long de la voie et qu’il faut bien mousquetonner. La corde à la quelle on s’accroche est tenue par une roulette en haut de la voie : elle s’enroule à mesure que le grimpeur progresse sur la voie. En cas de chute, la roulette se bloque afin de ne pas laisser tomber le grimpeur solo. Une fois arrivé en haut, le grimpeur se met en position de descente et se lance en arrière : la corde se déroule alors doucement jusqu’à qu’il touche le sol.

Pour le matériel

Autre atout des salles : elles proposent à la location le matériel pour grimper et assurer : baudrier, chausson, grigri. Pratique pour tester et pour savoir si c’est une activité qui nous plaît, sans avoir à investir, dans un premier temps, dans l’équipement essentiel à la pratique de ce sport.

Pour les cours

Enfin, les salles proposent des cours, qui sont un bon moyen de progresser dans ce sport !

Sur des sites naturels d’escalade : forêts, montagnes…

La France propose une diversité exceptionnelle de sites naturels d’escalade répartis sur l’ensemble du territoire. Fontainebleau demeure la référence mondiale pour l’escalade de bloc, attirant des grimpeurs du monde entier dans sa forêt légendaire. Les Calanques marseillaises offrent des voies spectaculaires face à la Méditerranée, tandis que Céüse dans les Hautes-Alpes séduit par ses grandes voies sur calcaire.

Que vous préfériez l’escalade libre en falaise ou l’escalade artificielle en salle, chaque région française recèle ses trésors. La Fédération française de montagne recense plus de 3000 sites équipés à travers l’Hexagone.

Quel matériel est nécessaire pour faire de l’escalade ?

Pour faire de l’escalade, le matériel nécessaire dépend du type de pratique (en salle, en falaise, en bloc, en grande voie, etc.). Voici un récapitulatif pour la pratique de l’escalade en salle :

Le matériel de base (toutes pratiques confondues) : chausson, baudrier, magnésie

Voici le matériel de base pour faire de l’escalade :

  • Chaussons d’escalade : indispensables pour avoir une bonne adhérence et précision sur les prises.
  • Harnais (baudrier) : pour s’attacher à la corde (non nécessaire en bloc).
  • Sac à magnésie + magnésie : pour garder les mains sèches.
  • Tenue adaptée : vêtements souples, respirants et ajustés.

Pour la pratique de l’escalade de bloc en salle ou sur blocs naturels, on n’a besoin ni de baudrier, ni de corde, sauf pour les jeunes enfants qui ont besoin d’être assurés, y compris sur de faibles hauteurs.

Jeune homme montant un mur dans une salle d'escalade

Pour l’escalade en salle (sur mur avec corde)

Si vous pratiquez l’escalade sur voie en salle :

  • Baudrier
  • Assureur (ex : GriGri, Reverso, ATC…)
  • Corde dynamique (souvent fournie dans les salles, mais utile à posséder pour grimper en tête).
  • Mousqueton à vis (pour relier le système d’assurage au harnais).

Alimentation et complémentation : que choisir quand on fait de l’escalade ?

Une alimentation équilibrée et variée vous apportera l’essentiel de ce dont vous avez besoin pour pratiquer l’escalade en salle. Mais le recours à la complémentation ou à des produits spécifiques est intéressante à plus d’un titre.

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*Il est recommandé de ne pas dépasser un apport quotidien de 400 mg de caféine, toutes sources confondues (200 mg pour les femmes enceintes ou allaitantes). Une dose unique de 200 mg de caféine ne doit pas être dépassée. (EFSA Journal 2015;13(5):4102. 2015)
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*** Les solutions glucidiques et électrolytiques améliorent l’absorption de l’eau durant l’effort physique.
**** Active Mind Complex contient de l’acide folique, et des vitamines C, B6 et B12, qui contribuent à des fonctions psychologiques normales et au fonctionnement normal du système nerveux. Il contient également de l’acide pantothénique qui contribue à des performances intellectuelles normales.

Herbalife

Article rédigé par Herbalife, entreprise internationale spécialisée dans le domaine de la nutrition, qui accompagne ses clients vers de nouvelles habitudes alimentaires et un style de vie plus actif.

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